Download Festival 2018: la tornade Royal Republic

Un petit bilan de mon premier Download Festival à Paris !

J’ai assisté pour la première fois au Download Festival à Paris en juin (je sais je sais…mais pour ma défense ca n’était que la troisième édition de ce côté de la Manche) ! J’étais vraiment triste d’avoir raté celui de l’année dernière étant donné que c’était la dernière occasion de voir Linkin Park en France et je me suis donc motivée pour participer cette année. Globalement, la programmation était sympa, sans être au niveau selon moi de l’édition britannique qui avait lieu juste avant, tant en terme de quantité que de qualité, ce qui est normal étant donné que le festival est britannique à l’origine. L’édition parisienne a rassemblé une soixantaine d’artistes sur quatre scènes (contre une bonne centaine pour l’édition britannique pour un même nombre de scènes) et on a remarqué la présence d’Ozzy Osbourne, Marilyn Manson, des Foo Fighters et des Guns n’roses, mais aussi de The Offspring et The Hives. Cependant, une bonne partie de ces noms était également présents en Angleterre aux côtés d’autres poids lourds comme Avenged Sevenfold, Bullet for my valentine ou Shinedown. On avait aussi des valeurs sûres telles que Black Veil Brides (qui pour mon plus grand désespoir a annulé sa tournée européenne et donc son passage en France mais qui était quand même présent pour cette date londonienne), The Maine, You Me At Six, Rise Against ou Asking Alexandria ainsi que des groupes en ascension tels que Marmozets, Starcrawler, The Faim ou Neck Deep.

Personnellement, je voulais absolument voir The Struts que j’ai découvert il y a quelques années en tant que première partie d’un concert de McFly à Londres et que j’ai instantanément adoré, et Royal republic, que j’ai découvert récemment mais qui fait maintenant partie de mes groupes préférés, d’autant plus après avoir assisté à leur prestation au Download. J’aurais également aimé voir Nothing More, que j’ai découvert lors de leur concerts parisien cet hiver mais qui a malheureusement été déplacé du Dimanche au Samedi ainsi qu’ Hollywood Undead que je suis depuis longtemps. The Offspring, Marilyn Manson, Billy Talent, The Hives et Les Guns faisaient aussi partie des groupes que j’aurai voulu découvrir en live (on avait d’ailleurs l’impression que la programmation très légère du lundi reposait grandement sur les Guns n’ roses et on se demande un peu pourquoi le festival s’étend sur quatre jours et pas trois comme l’édition britannique…).

En termes d’organisation, tout était bien géré de mon point de vue (je n’ai pas expérimenté tous les aspects du festival), beaucoup de staff était mobilisé sur les parkings et aux différentes entrées et il y avait des options variées pour s’alimenter. La technologie cashless était présente, ce qui peut être pratique, même si certains stands obligeaient à passer par un bracelet pour les consommations et d’autres non, ce qui peut être agaçant sur le coup (surtout quand on a très soif !). La disposition des deux « main stages » n’était pas idéale car leur proximité empêchait d’avoir des concerts en parallèle, mais de toute façon les artistes s’alternaient ce qui réglait le problème.

Venons-en au coeur du sujet : les concerts ! Je suis arrivée trop juste pour vraiment assister à la prestation de Teacup Monster que j’ai entendue de loin, ce qui est dommage car j’étais curieuse de les voir (c’est un des rares groupes de rock français que j’apprécie). J’étais un peu en avance pour The Struts et j’ai donc pu me placer relativement proche de la scène, j’ai d'ailleurs été surprise par le faible nombre de vrais fans et je pense qu'une bonne partie du public ne les connaissaient pas vraiment (mais je me trompe peut-être). Globalement, j’ai été un peu déçue de la prestation alors que j’adore vraiment ce groupe et que j’avais trouvé leur performance incroyable quand je les avais vu à Londres. Leur style est vraiment original et nous transporte littéralement dans l’Angleterre glam rock des années 70, du rock comme on en fait plus beaucoup ! Quant au frontman Luke Spiller, j'adore son personnage, de sa coupe de cheveux à sa tenue exubérante ce jour là, son attitude et sa présence sur scène me font penser à un croisement entre Freddie Mercury et Michael Jackson (j'aime beaucoup ses pas de danse) ! La qualité technique du live était au rendez-vous et Luke Spiller est un très bon chanteur (sa tenue pour le moins originale m’a également beaucoup amusée !), mais le déroulement était assez mécanique et répétitif. Les titres s'enchaînaient sans réelle connexion avec le public selon moi, en dehors des « répétez après moi !» et des « tapez dans vos mains !», même si Luke Spiller a eu un petit mot touchant à la fin sur l’accueil chaleureux de la France aux débuts du groupe, avant même l’Angleterre. En conclusion, je n’ai pas été transportée, je n’étais pas dans le moment et j’attendais juste qu’ils jouent mes chansons préférées. Voici un extrait de leur set que j’ai filmé :

Heureusement, Royal Republic ne m’a pas déçue ! Je m’attendais à un show mémorable étant donné l’énergie que porte leur musique mais je ne pensais pas autant m’éclater pendant leur concert ! Tout était génial : les costumes à paillettes dorées, les mouvements synchronisés, les ballons gonflables envoyés dans la fosse, les solos de guitare, l’amplification des basses qui donnaient beaucoup plus de relief au son et surtout les interludes du frontman Adam Grahn qui étaient à mourir de rire ! La performance était maîtrisée du début à la fin et m’a fait l’effet d’un raz-de-marée. L’énergie et le groove de leur son était magnétique et on pouvait voir que tout le monde était attiré naturellement vers leur scène, j’ai dansé de la première à la dernière seconde et je n’attend qu’une chose : les revoir en live dès que possible ! J’ai essayé de filmer un extrait de leur prestation sans grand succès à cause des mouvements de foule et de la puissance des basses…

Malheureusement, je n’ai pas pu rester pour voir The Hives mais ça avait l’air assez épique d’après les quelques vidéos que j’ai vues ! Dans tous les cas, je tire un bilan globalement positif de ce premier Download Festival et j’attends la programmation de l’année prochaine avec impatience !